1ère Communion avec l’image… fut « spirituelle » : un appareil Kodak et une caméra Canon 514 SL en guise de cadeaux pour ma communion privée... 

2ème communion, Le bridge’s Diary… Le débarquement du numérique dans le coeur des appareils photos en les dotant de zoom XXL, m’a permis d’écrire mes premières pages en tant que photographe animalier…

L 'univers animalier m’est apparu naturel en tant qu’autodidacte, j’évitais ainsi toute critique des mes modèles sur la qualité de mon travail… et il me permettait de légitimer mes ratés par « Y avait trop d 'vent » « la luminosité était trop faible » et « L’eau était trop humide ».

3ème Communion, le centre commercial Auchan... Une promotion sur le D350 de Canon avec 18-55 mm et un 55-200 mm est venue finalement m’ouvrir la porte du monde de la photographie...avec sa technique, ses règles de composition, ses principes mais également la persévérance, le pourvoir des émotions et sa force d’attraction… 

Cependant, cet équipement était un peu court à mon goût pour observer mes modèles perchés… Bon sang ! Bien sûr ! L’acquisition d’une longue-vue Leica Apotelevid 77 mm m’a paru judicieux. La digiscopie m’a ainsi permis de les côtoyer de plus près. 

Et là… La claque ! Happé par cette proximité, j’ai compris qu’appuyer sur un déclencheur n’avait rien d 'anodin. Cette image qui se fige par la simple pression d’un contacteur…peut ainsi devenir, ce trait d’union entre l’homme et la nature... tout comme ce trait d’union entre mon « moi » et « même »... 

Alors, au diable l’avarice, j’ai décidé de m’équiper de façon professionnelle mais également de l’exercer en plein format… quoiqu’en disaient certains initiés. Naturellement, peu de temps après, j’ai succombé aux sirènes de l’impression, de l’affichage et de la diffusion, de mes humbles péripéties photographiques et de ces formidables coups de chance, voyages et rencontres que la vie m’a offert, m’offre et m’offrira...  

Les plus belles photos ne sont-elles pas celles que l 'on peut regarder…